Où sont les voleurs ?

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Voici en une seule image (tirée du Monde année 2014 et établie à partir de chiffres de l’Insee) tout le mal que je pense de la grande distribution. Regardez la part de lion qu’elle se taille !

Chaque fois que je rentre dans un grand magasin et que je croise l’armoire à glace à l’entrée du magasin, celui qui a une oreillette dans la trompe d’Eustache, je ne peux m’empêcher de penser : « Toi, mon gars, tu es là pour arrêter les petits malfrats qui voudraient tirer une orange… Mais ton employeur vole bien plus que ça… Non seulement tu glandouilles à longueur de temps pour un salaire minable et tu te fais entuber à chaque fin de mois… Mais en plus tu bosses pour le plus grand des voleurs… Celui qui a la loi économique pour lui… »

Août 2017 : la « bonne affaire » du bio distribué en grandes surfaces, vient d’être dénoncée par l’UFC Que-Choisir. Les Français en consomment de plus en plus : 6,7 milliards d’euros de produits alimentaires issus de l’agriculture biologique en 2016, selon l’agence Bio, en augmentation de 21,7% sur un an. La grande distribution détient 42% de part de marché du bio en France, loin devant les enseignes spécialisées. Le prix d’une consommation annuelle en fruits et en légumes exclusivement bio pour un ménage français revient en moyenne à 660 euros, contre 368 euros pour son équivalent en conventionnel, soit 79% plus cher.

Alors je m’efforce d’aller au marché de plein vent sur la place à côté de chez moi et je ne mets les pieds dans ces magasins que pour mon PQ, mon sucre et mon essence. Mais c’est encore trop !