Pourquoi ne dit-on pas plutôt “droits humains”?
Ce n’est en fait que pur machisme. Une atteinte aux droits humains jusque dans la grammaire. Chaque fois que ces droits sont menacés, ce sont les femmes les premières visées. Lesquelles représentent la moitié de l’humanité, l’autre “moitié du ciel” (Mao Tsé Toung dixit, le plus grand salaud-lyrico-sanguinaire du siècle passé).
Avez-vous remarqué comme la soi-disant défense de ces “Droits de l’Homme” sont souvent monopolisés par quelques mâles, autoritaires et tyranniques, beaux parleurs médiatisés à tout va dans des feuilles de choux locales. Ces défenseurs des droits humains qui prennent une pose et courent devant les flash et les caméras, ces autocrates de salon incapables à recevoir ne serait-ce qu’un début de critique de la part d’une femme, ces gens-là m’agacent au plus haut point. Leur machisme ne se traduira jamais en agression physique mais seulement en déstabilisation psychologique perverse.
Leurs préoccupations sont extraordinairement simples: avoir leur photo dans le journal, se faire inviter par un tel à une quelconque cérémonie ou toucher la subvention qui leur permettra enfin de monter un séminaire international (excusez du peu!) ou un symposium qui réunira trois pelés / deux tondus sur une obscure thématique à propos de laquelle ils pourront bavasser et jargonner pendant des plombes. Et c’est fou comme les subventions peuvent parfois pleuvoir sur pas grand chose. Mais je m’égare…
Donc, quelle défense des droits humains au quotidien, contre le racisme sournois du machisme? Quelle loi faire valoir dans le travail, où l’abus de pouvoir est si facile, surtout par gros temps de chômage et de précarité? Quelle stratégie adopter lorsque le machisme se met à fleurir aussi abondamment, jusque chez les défenseurs des droits humains eux-mêmes?
Incise. Ce qui me choque profondément dans la politique du gouvernement américain actuel, ce sont les grands principes démocratiques proclamés, prétendument menacés par les terroristes. Dans le même temps, ce même gouvernement américain viole, sans vergogne aucune, l’habeas corpus et les droits à une procès juste et impartial: les cages de Guantanamo ne sont que la partie visible d’un deni de droit de plus en plus évident…
Retour à mon sujet. De la même façon, les défenseurs des droits humains se doivent d’être irréprochables dans leurs attitudes à l’égard de leurs proches collaboratrices avant de s’inscrire en moralistes-censeurs de situations aussi lointaines que la défense des droits des femmes afghanes.