Pour avoir attribué le prix nobel à Barack Obama, seulement un mois après son investiture (voir ici le détail des controverses). Le comité a remis ça en 2012 en attribuant le prix à l’union européenne. Heureusement pour cette dernière, militairement parlant, c’est un nain. Même pas peur du ridicule. D’ailleurs, Obama a confirmé être le pire (après Kissinger) des récipiendaires : Guatanamo n’est toujours pas fermé (en 2023) et il a flingué Oussama (un vrai geste de paix). Et si les troupes américaines sont bien sorties par la porte en Irak et en Afghanistan, pour des raisons de coupes budgétaires et de crise financière, elles sont immédiatement revenues par la fenêtre, sans jamais être vraiment parties. Barack Obama a de plus développé une stratégie du drone particulièrement meurtrières pour les populations civiles au Yémen et au Pakistan.
Dans la longue listes des conneries du Comité, Theodore Roosevelt, Anouar el-Sadate, Menahem Begin, Shimon Peres, Yitzhak Rabin, Yasser Arafat, Lê Ðuc Tho, Henry Kissinger. Contrairement aux autres prix, rétrospectifs, valorisant l’œuvre d’une vie, en sciences ou en littérature, le Nobel de la paix a souvent distingué une action particulière sans que celle-ci ne soit forcément soumise à l’épreuve du temps : celle d’une personne ou d’une structure qui a résolu un conflit international et élaboré un consensus pacifique. De fait, plusieurs récompenses ont été attribuées sans prendre en compte le passé du lauréat ou sa politique et ses actes intermédiaires souvent en contradiction avec la définition du prix. Ceci a largement remis en doute la crédibilité voire la légitimité de la distinction lorsqu’elle est revenue à des personnalités.
Bon, c’est vrai, il y a toujours pire : imaginez le Comité du Nobel donnant le prix à Daladier Chamberlain et Hitler pour avoir préservé la paix dans les Sudètes.