Nous ne sommes pas dans un film américain. Le scénario à la Stanley Kubrick / Arthur C. Clark est tout bonnement impossible. Inutile de chercher à prendre une fusée pour échapper à la catastrophe annoncée en allant se poser sur une exoplanète .
Nous n’avons qu’une seule planète et l’avidité de quelques uns est en train de la rendre inhabitable à tous. Nous scions la branche sur laquelle l’humanité est assise depuis sa naissance. L’an dernier, en 2014, le jour de l’année où l”humanité épuise l’intégralité des ressources naturelles à sa disposition pour l’année (“Earth Overshoot Day”) était le mardi 19 août. Il nous faudra très bientôt deux terres par an pour assouvir nos besoins. Notre empreinte écologique excéde de manière exponentielle les biocapacités de notre planète commune.
Il n’y a pas d’autre solution au réchauffement climatique que de mettre un frein à cette course folle. Car c’est l’activité humaine qui dégage du CO2. Il nous faut donc réduire cette activité et, surtout, tenter de le faire de façon douce. C’est-à-dire sans tomber dans la guerre civile, le “bellum omnium contra omnes” du vieux farceur d’Hobbes.
“Halte à la croissance !” irraisonnée et destructrice de nous mêmes, est plus que jamais un slogan d’actualité. Essayons juste d’imaginer ce que cela signifie. Rêvons ensemble !