En ce dimanche 5 avril 2020, 19ème jour de confinement national, notre calendrier officiel indique : « Rameaux ». De quoi s’agit-il ? Et bien, sachez qu’une semaine avant la Pâque, Jésus entra à Jérusalem monté sur un ânon.(non, non ! Je n’ai pas dit que Jésus était monté comme….). La foule des gens venus pour la fête coupa des rameaux aux arbres environnants et l’acclama : « Hosanna, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ».(Hosanna est la forme grecque d’une acclamation venant de l’hébreu, signifiant : sauve, je te prie.)
Mais si ! Ainsi, les gens reconnaissait en Jésus le Messie royal que les Juifs attendaient. Sauf que, Jésus déçut. En effet, le mot « Messie » vient de l’hébreu « Mashia » qui a le même sens que le grec « Khristos » qui signifie : « marqué, consacré (je n’ai pas dit sacré….), oint, choisi pour une mission ». Attendre le Messie c’est attendre un envoyé providentiel, un libérateur politique et un restaurateur religieux. Or, Jésus refuse de s’attribuer une mission d’ordre politique : « mon royaume n’est pas de ce monde » réplique-t-il fermement à quelques schbeb qui posent trop de questions indiscrètes.
Jupiter non plus ne fait pas de politique. D’ailleurs il nous a libérés de la basse politique politicienne, politique des partis, de « l’ancien monde ». C’est un Messie,il a restauré la religion , celle du Pognon. A coup sûr, ses disciples le prophétisent déjà, il nous sortira du con-finement. Tout le monde y croit, à tel point que certains croient aussi à sa résurrection lors de la prochaine élection. On fera une fête, chrétienne (je n’ai pas dit crétine) comme à Pâque, mieux même , une fête Suprême !
Professeur Mottro.