Ursula von der Leyen Jusqu’au terne de son mandat (extraits d’un article du Canard enchaîné)
Allons bon, on va m’accuser de faire du mauvais esprit, d’être un espion russe à la solde de Poutine. D’ailleurs, je commence à devenir parano. En vérité, je vous le dis, le nouveau concierge de ma résidence ressemble à s’y méprendre à Sylvester Stallone. Et puis, quand je décroche le combiné téléphonique de ma ligne fixe, ça grésille. Je me demande si je ne suis pas surveillé par la C.I.A.
Parce que, moi, je suis un trouillard, un pétochard. Je veux aussi profiter de ma retraite ( tout le monde veut en profiter, ils n’ont que ce mot à la bouche “profiter”, alors, pourquoi pas moi ?) Donc, je ne veux surtout pas aller à la guerre, comme mon grand-père, grand invalide de guerre et ses frères tous morts de maladies pulmonaires avant 50 ans parce qu’ils avaient inhalé du gaz moutarde en 1914-18. Je ne veux pas non plus me battre comme mon père, officier , qui racontait “le Mékong , rouge du sang des cadavres que le courant emportait”.
“Il n’y a rien de pire que la guerre, disait le vieux militaire, il faut à tout prix éviter la guerre”. Il savait de quoi il parlait, mon papa; ça s’appelle une parole incarnée. Vous ne croyez-pas ?
Qu’est-ce qu’elle y connaît madame la présidente de l’Europe, à la guerre, alors qu’elle nous y conduit “tout schuss” ? Elle y connaît queue dalle , en réalité.! Elle se recale seulement dans la morale. Pour mieux protéger ses affaires. Ursula est “habile à se tirer de tous les guêpiers dans lesquels elle s’est fourrée”. Elle “dilapide l’argent public” écrit Anne-Sophie Mercier dans le Canard.
OUI-da, m’sieur-dames, VLD est une dilapidatrice. Vous entendez ? le mot sonne comme prédatrice. Cela dit, elle n’est pas la seule dirigeante à faire appel à des copains qui ont des cabinets de consulting. Suivez ma plume à Paris.
Madame la présidente de l’UE tient les cordons de la bourse. En clair, c’est elle qui détient le nerf de la guerre. D’un coup, elle, qu’on croyait pingre comme Harpagon, veut dépenser plus, et, devant toutes les caméras de TV , embrasse Zelensky comme du bon pain( qui coûte de plus en plus cher en boulangerie, ceci dit aussi.) C’est vrai, il présente bien, il est joli garçon, Volodimir. Tandis que l’autre, Vladimir Poutine, ce vieux renard décati, il a vraiment une sale gueule et ça ne s’arrange pas.
C’est ainsi que nous devenons sentimentaux , nous , peuples gavés de télés. Nous nous laissons capter, que dis-je : charmer ( dans son étymologie, le mot évoque l’envoûtement…) par les images . Seront-elles aussi belles ces images quand nos dirigeants à présent si prompts à pousser l’Ukraine à la guerre devront demander demain à son gentil président de céder le Donbass à Poutine en échange de la paix et de l’intégration de l’Ukraine à l’UE.
En attendant, madame la présidente de la commission européenne fait carrière tout en promouvant la guerre. Lisez l’article du ” Canard enchaîné” ci-après, et vous comprendrez. Merci encore au Volatile qui apprécie le Conotron et m’a envoyé cet article de la caustique Anne-Sophie Mercier; article introuvable sur “internet”. Il est maintenant sur le Conotron. Bonne lecture !
Prof. Mottro,
22 février 2023