Les populistes sont en réalité des fascistes. Il serait grand temps d'appeler un chat un chat.
Personne n'a jamais serré la main d'un peuple. Ni n'en a rencontré un, personnellement. Pourtant les hommes politiques qui parlent en lieu et place du peuple sont innombrables. Bien qu'ils soient tous illégitimes, ici en France comme ailleurs, en Russie (Poutine), à Washington (Trump), à Rome (Berluscono, Salvini), à Istanbul (Erdogan)... La liste est longue.
Le populisme, c'est ce discours "au nom de..." et dans lequel les constantes nationalistes, racistes, conservatrices de la connerie humaine gisent à l'état de pépites. Comme des noisettes pourries dans du chocolat rance.
Le peuple-nation est toujours paré de toutes les vertus de grandeur et de courage (et tous les autres peuples sont des cons). Sa souveraineté est toujours mise à mal par des élites (le "système") inféodées aux puissances de l'argent. Et sa pureté génétique ou culturelle présumée est menacée par le croisement avec des éléments étrangers, à savoir les immigrés, avant-guerre on disait les métèques. Et on ne disait pas globalisation, mais cosmopolitisme.
On ne disait pas les Arabes, mais les Juifs.