Certains mâles ont des comportements bestiaux excessifs. Ce sont le plus souvent des prédateurs sexuels pathologiques. Lancer dans la rue à une nana qui passe : "T'es trop bonne, ma cochonne !" relève d'une pulsion répréhensible, désormais punissable par la loi, dont nous ne dirons rien sur l'efficacité supposée. De là à croire que tout homme aurait un petit cochon sommeillant entre ses deux oreilles, il n'y a qu'un pas.
Il faut cependant raison garder et faire le distingo entre harcèlement sexuel (dans la rue, dans les transports, au boulot) et séduction. Parce qu'elle reflète un rapport de forces toute drague peut parfois être âpre. Car je ne crois pas que toutes les femmes se sentent-elles agressées si l'homme leur offre un wagon de fleurs. Ou s'il tague de mots doux le mur devant chez elle. En un mot, s'il s'acharne.
Le débat a été ouvert par Catherine Deneuve et quelques autres, qui revendiquaient courageusement : le droit à être importunée. Elles s'en sont pris plein la gueule par une bande de connes hystériques féministes goudous mal-baisées. Tous les mecs ne sont pas des prédateurs et il arrive que les nanas préfèrent les persévérants et les z'obstinés.