Le spectacle serait-il l'essence d’une société de l’abrutissement généralisé des masses, ainsi asservies à un metteur en scène et esclaves de la dictature des objets-marchandises (c’est le point de vue bien connu de Guy Debord) ?
Ou le dédain pour la position du spectateur, dissimule-t-il le mépris des classes supérieures envers le peuple forcément stupide (thèse d'une critique du situationnisme et notamment de Jacques Rancière) ?
Mon cœur balance entre les deux. En attendant de décider, et tout en relisant Pierre Bourdieu "La distinction, critique sociale du goût", je conchie la publicité et j'ai jeté ma télé aux orties.