Si vous recevez au moins 106 210 euros annuels en France en 2018* vous faites partie du gratin du 1% des personnes à très hauts revenus. Et si vous gagnez au moins 699 200 euros par an, soit 58 266 euros par mois, vous appartenez aux 0,01% les plus riches, soit 6 400 personnes.
C'était le cas d'Emmanuel Macron. Notre président ne pouvait donc être qu’un président des riches puisque que riche lui-même. En 2011, à la banque Rothschild, le salaire annuel d’Emmanuel Macron avait atteint la coquette somme de 403 600€ à quoi se sont ajoutés 291 000€ de dividendes et 706 300€ de « bénéfices industriels » pour avoir négocié une transaction entre le groupe américain Pfizer et le groupe suisse Nestlé. Peut-on considérer cette somme annuelle de 1 400 900€, proche de 100 fois le SMIC mensuel comme une juste rémunération ?
Dès son élection, Macron a fait un somptueux cadeau fiscal de huit milliards d’euros en supprimant l’impôt sur la fortune. Les 100 premiers contribuables à l'impôt sur la fortune devraient bénéficier, chacun, de plus de 1,5 million d'euros de gains par an grâce à la réforme de l'ISF cumulée avec l'instauration du prélèvement forfaitaire unique à 30% sur les revenus du capital. En même temps qu’il supprime l’ISF, le gouvernement taxe neuf millions de retraités par l’augmentation de la CSG. Taxer les pauvres pour donner aux riches, c’est faire le contraire d’une politique à la Robin des Bois.
* Enquête Insee " Les revenus et le patrimoine des ménages "