Dimanche 26 mai, pour les européennes, j’irai voter plutôt que de sortir la canne à pêche.
Pourquoi ? Parce qu’il « vaut mieux pomper d’arrache-pied même s’il ne se passe rien que risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas » (devise Shadok).
Par ce : « quelque chose de pire », il faut entendre une percée significative de la liste R-Haine, en France. Et des populo-fachistes dans les autres pays. Mais comme ce n’est pas un second tour d’élection présidentielle, bien plutôt un scrutin de liste, nulle impression de voter avec un pistolet sur la tempe, nous avons vraiment le choix du remède. Il y en a même potentiellement 33. On est gâtés, non ? Parce que l’autre certitude que j’ai, c’est que mon médoc à moi ne s’appellera jamais : Potion du Docteur Macron-Diafoirus. Car ce dernier est allié objectif du « quelque chose de pire ». Allié objectif, comme on disait il y a trente ans au Politburo et dans les cellules.
Pas seulement du trop de mépris de classe, de morgue, d’autisme à la vraie souffrance du peuple des ronds-points chez ce Diafoirus. Mais surtout parce que le plus d’insécurité sur le marché de l’emploi, l’enrichissement des déjà riches, la taxation des retraités, ce sont toutes ces politiques libérales qui font le lit du « quelque chose de pire ».