C'est le nom d'une méthode de gestion de projets informatiques. "Agile" fait fureur chez les start-up-eurs. Elle permet la progicialisation itérative par prototypage incrémental (vous voyez l'acronyme ? π-π). Elle est à contre-courant des approches prédictives séquentielles (step-by-step) de type cycle en V ou en cascade (waterfall), supposées lourdingues.
Son implémentation la plus connue est le framework Scrum. Celui-ci requiert un product owner (client) un Scrum master (vous) et une équipe de codeurs-développeurs. On écoute les users stories, qui exprime les besoins du owner. On planifie des sprints en mode itératif essai-erreur. Au cours de ces sprints, on recueille les feedbacks du product owner pour ajuster la finalisation du release (product intermédiaire) grâce à une mêlée quotidienne en stand-up meeting. A la fin de l’itération des itérations, le burndown chart (quantité d'heures restant à faire dans un sprint) est épuisé ; toutes les stories du product backlog sont couvertes ; vous pouvez facturer.
Votre client est excédé. Vous lui avez pompé l'air pendant trois mois. A raison de deux réunions de trois heures par semaine, en lui demandant à chaque fois avec insistance des validations intermédiaires sur la couleur de fond d'écran et ce genre de détails.