désinformation

Technique de guerre destinée à influencer l'opinion publique d'un Etat étranger, par des faits le plus souvent invérifiables, afin de gagner un avantage stratégique.

On peut aussi dire propagande, manipulation, instrumentalisation. Depuis la fin de la guerre froide (en 1989) la désinformation s'est répandue chez les lobbyistes, hommes politiques et patrons. Ceux-ci pratiquent le mensonge, en visant à donner une fausse image de la réalité dans le but de protéger leurs intérêts et/ou d'influencer le crétin moyen.

On dit aussi qu'ils font de la communication institutionnelle.

Tous ces gens pas très sympathiques appartiennent aux entreprises de l'armement, du tabac, des ogm, du glyphosate, des néonicotinoïdes, des téléphones portables, de la viande rouge et de l'agriculture industrielle. Au total, ces activités nécessitant que l'on mente ou que l'on manipule le public sur leur nocivité, voire leur morbidité, représentent bien la moitié du Couac40 ou du Down Jones.

Depuis 2016-2017 et la campagne de Donald Trump, les Américains étant toujours à la pointe du progrès, la désinformation-communication institutionnelle a été enfoncée par les faits alternatifs et les post-verités répandus sur le premier réseau social du monde. La manipulation politique, à partir de données extraites en loucedé par l'officine marketing Cambridge Analytica, depuis Google+, était de grande ampleur et visait à faire voter certaines électeurs à rebours de leurs propres intérêts (de classe, de race, d'appartenance communautaire, etc) juste en agitant le drapeau de la peur. Après ça, que l'ingérence soit attribuée à la Russie ou au Vanuatu, on s'en fiche un peu, non ?