Opérations menées sous couvert du "drapeau" adverse. Ou laissant des traces permettant de supposer que l'adversaire est passé par là, alors que ce sont ses propres petits pious-pious qui ont fait le job. De tout temps, les espions ont trouvé intéressant de mettre l'uniforme ennemi pour infiltrer les lignes de l'adversaire. Les militaires opérant ainsi renoncent à être couverts par la Convention de Genève : c'est direct dos au mur et sept grammes de plomb s'ils sont pris.
Beaucoup de crétins parlent d'opérations sous faux-drapeau pour brouiller les pistes au jour d'aujourd'hui, l'air de dire "tout vaut tout" ou "K'es tu en connaît toi ?" Pour contribuer à la désinformation ambiante et à l'esprit complotiste.
Une chose est sûre : ce type d'opération a longtemps été l'apanage des services secrets soviétiques/russes. Parfois des preuves ou des témoignages dignes de confiance et crédibles, sortent du pays. Comme celui de Litvinenko, qui le paya de sa vie. Il affirma que le FSB était à l'origine de l'explosion du camion qui fit 94 morts parmi les civils le 9 septembre 1999 à Moscou. Tout ça pour permettre à Poutine d'aller "buter du Tchétchéne jusque dans leurs chiottes". Chercher à qui profite vraiment le crime pour en connaître le véritable commanditaire.