Ne dis plus migrant, employé de façon tellement plate que la souffrance de cette migration n'est plus perceptible. Suit la proposition de chaîne d'info quatarie, Al-Jazira (20 août 2015) et n'utilise plus que réfugié ; ce terme est le reflet exact de la souffrance de ces gens qui fuient la guerre, la désertification et la misère, une image de l'exil. Un migrant est présumé changer de pays volontairement, mais il n'y a que les touristes pour migrer.
Les réfugiés et apatrides sont protégés par la convention de Genève, signée par la France en 1951 et ratifiée par 145 Etats membres des Nations unies. Ils peuvent être aidés par le Haut Commissariat pour les Réfugiés lorsque les Etats accueillants ne parviennent plus à gérer la situation. Quand est-ce que la France (ou l'Europe) se décidera enfin à demander l'aide des Nations-Unies ?