Selon les écolo-bobos, le productivisme est à l'origine de tous les maux dont souffre l'humanité : destruction de la biosphère, réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, etc.
Lors des révolutions industrielles successives, la dernière étant la révolution numérique, la mise en concurrence des entreprises capitalistes par le biais du marché a eu pour conséquence la recherche d'une productivité du travail accrue. Celle-ci avait pour ambition d'échapper à ce que l'économie classique malthusienne appelait la loi des rendements décroissants (reformulée par l'ami Karl en baisse tendancielle du taux de profit). Pendant deux siècles, les gains de productivité ont permis de comprimer la ressource travail, tant en nombre et qu'en salaire. Aux économies libérales d'un petits nombre de pays, de gagner en compétitivité. Aux salarymans, de grappiller quelques miettes de mieux-être. Aux agriculteurs, de marner à nourrir tout le monde. Et aux grossiums de l'industrie et des multinationales, de se goinfrer à s'en faire péter la sous-ventrière.
Tout ça pour qu'à la toute fin de l'Histoire, l'humain collapse d'avoir mangé la planète entière.