Tout un chacun coure derrière une rente, qu'elle soit privée (dividendes d'actions, marges spéculatives, loyers, etc) ou qu'elle soit publique (rsa, allocs, etc). Evidemment, tout le monde ne joue pas dans la même cour.
Selon la critique libérale, la rente est avant tout un état d'esprit qui tue l'initiative privée et incite aux pires crimes. Car c'est bien connu, paresse est mère de tous les vices. Ou encore : classes paresseuses, classes dangereuses.
Le revenu universel, de droit et inconditionnel (le même pour tous : âge, sexe, race, activité travaillée ou bénévole ou rien...), constituerait le point d'aboutissement de l'économie de rente vers laquelle nous tendons depuis trente ans (l'invention du Rmi) mais qui ne dit pas son nom.
Et pour financer cette rente, le Conotron propose de taxer toutes les machines, surtout robots et ordinateurs de production. C'est à dire tout ce qui vole leur travail aux humains. Sans cette rente, dans quelques décennies, finie la société de consommation !