Rappeler que comme la langue d'Esope, le oueb est la meilleure et la pire des choses. Puis poser la question : finalement, la poésie est-elle soluble dans le oueb ? Y répondre en disant que d'entrée, la tâche était rude. Mais qu'en 2020, elle est devenue to-ta-le-ment-im-pos-si-ble.
Qu'il semble lointain, le temps où le web n'était pas encore né. Dans les années 2000, on disait : je (me) webise, tu (me) webises, il / elle webise, nous webisons, et ron et ron petit pataton. Verbe du premier groupe qui signifiait alors: porter sur le web une application informatique ancienne. Peut s’employer par dérision sous une forme pronominale. "Tu me webises, ce soir, chéri..." in : Gigi, le retour, de Colette
Aujourd'hui, le oueb est au cœur du capitalisme et de l'asservissement des masses. C'est devenu une grand machine à fabriquer du consentement comme on l'a vu lors de l'élection de D. Trompe et de l'usage par Cambridge Analytica d'informations issues de Facebook pour démarcher / faire flipper les électeurs d'Hillarious C.
Ma revendication auprès de l'Icann est de séparer le oueb gratuit (éducatif, blog, etc) du oueb mercanti (les boutiques, le cul, etc), par exemple sur les adresses IP. Et d'instituer un contrôle des frontières.